Rollo May, père fondateur du courant existentiel-humaniste américain
Un de mes modèles.
« En fait, le problème est que la psychothérapie devient de plus en plus un système de gadgets. Les jeunes thérapeutes ont une manière étrange de pratiquer la thérapie. Ils apprennent sur quels boutons particuliers appuyer. On leur enseigne diverses techniques leur permettant supposément de guérir tel ou tel symptôme isolé. Et ce n’était pas du tout le but, de Freud et Jung et du reste des très grands hommes qui ont été les pionniers de notre domaine. Leur but était de rendre l’inconscient conscient. Et c’est une grande différence avec ce qui se produit aujourd’hui dans la majorité des thérapies. »
« Ils rafistolent une personne et la renvoie dans le grand bain à nouveau. Je ne considère pas cela comme une vraie thérapie. »
« La question c’est : « comment puis-je élargir ma sensibilité, ma capacité à aimer, ma capacité à ressentir et même à penser ? ». Vous voyez, penser est très amusant si vous savez comment le faire ou si vous pouvez vous mettre en position de le faire. Toutes ces choses sont ce dont se préoccupe la thérapie. »
« La grande joie d’aider une autre personne à ne pas être membre d’une société qui s’effondre déjà, mais plutôt à être un être humain capable de se sauver et de sauver cette société. »
Rollo May, père fondateur du courant existentiel-humaniste américain, 1987
http://www.approchepearl.com/interview-de-rollo-may-partie-1-3387